Le bruit des avions lorsqu'ils décollent ou atterrissent est dû à deux sources de bruit principales :
Certains autres facteurs peuvent influer de manière plus ou moins importante sur l’intensité sonore des avions :
En France, les avions sont classés selon une grille de groupes acoustiques qui sert:
Complément d'information sur le site de la DGAC sur l'incitation financière au renouvellement des flottes.
Au niveau international, les avions sont classés en chapitres selon leur niveau de bruit par l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).
Lien vers base des niveaux de bruit des avions certifiés: https://noisedb.stac.aviation-civile.gouv.fr/
Pour être vendus et exploités, les avions doivent répondre aux normes de certification acoustique adoptées par le Conseil de l'OACI et contenues dans le Volume I - Bruit des aéronefs de l'Annexe 16 « Protection de l'environnement à la Convention relative à l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ».
L’OACI définit la certification acoustique comme étant une démonstration de la performance acoustique globale (bruit du moteur et de l’avion) et le moyen primaire de démonstration comme étant l’essai en vol : un avion représentatif de l’avion qui sera commercialisé effectue un certain nombre de passages au-dessus de microphones positionnés sur des supports situés à 1,2m du sol. Le constructeur a la responsabilité de cette démonstration, vérifiée et validée par les autorités aéronautiques, EASA (European Union Aviation Safety Agency) et FAA (Federal Aviation Administration, USA), pour chaque nouveau modèle avion.
Les niveaux de bruit obtenus lors de ces essais sont exprimés en EPNdB (EPNL=Effective Perceived Noise Level) et sont ensuite comparés aux normes émises par l’OACI pour démontrer la conformité de l’appareil et certifier l’avion.
Les premières réglementations de bruit dédiées aux avions ont été approuvées et publiées par l’OACI dans le Chapitre 2 de l'Annexe 16 au début des années 1970. Depuis, la réglementation est devenue de plus en plus restrictive, avec les publications du Chapitre 3 (1977), du Chapitre 4 (2006), et enfin du Chapitre 14 (2014) qui est aujourd’hui en vigueur et ce, pour tous les aéronefs de plus de 55 tonnes soumis à certification depuis le 31 décembre 2017.
Les niveaux de certification des avions et leur situation par rapport aux limites fixées par l’OACI sont publics et disponibles sur le site web des autorités aéronautiques EASA et FAA.