Les ingénieurs et les techniciens de l’industrie aéronautique travaillent constamment sur de nouveaux projets pour réduire le bruit des avions.
Citons le l'Airbus A320neo, nettement moins bruyant que l’A320 grâce à la conception novatrice de sa motorisation.
L’ATR-600, notamment, est l’avion régional le plus performant de sa catégorie avec un avantage significatif en matière de consommation de carburant, d'émissions de CO2 et d'émissions sonores.
Le remplacement des appareils les plus anciens par des avions de nouvelle génération contribue à limiter le bruit du trafic aérien.
Les compagnies aériennes sont également incitées à renouveler leur flotte car ces nouveaux modèles consomment également moins de carburant.
Optimisation puis industrialisation des technologies
Pour réduire continuellement le bruit émis par les avions et ainsi se conformer aux dernières exigences de l’OACI, les constructeurs investissent dans des méthodes de prédiction du bruit de haute-fidélité, couplées à des essais à grande échelle en soufflerie ou en vol. Ces moyens permettent d’accéder à une compréhension fine des mécanismes de génération de bruit et de sa perception et donc de diminuer plus efficacement le bruit des avions.
Procédures opérationnelles
Les avions d’aujourd’hui sont conçus pour décoller ou atterrir selon des procédures d’exploitation à moindre bruit. En optimisant certains paramètres comme la vitesse de l’avion, la hauteur de survol ou la réduction de la poussée (par exemple) elles permettent, dans certaines conditions, de limiter les niveaux de bruit perçus au sol autour des aéroports
Quelques exemples des technologies intégrées